Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés, mais à l’agence, on a décidé de remettre cette expression à sa place. Notre communication, elle est essentielle : c’est notre carte de visite, et notre crédibilité en dépend. Alors, pour nos supports imprimés, la plaquette commerciale de monsieur tout le monde, non merci !

Outils de communication HIMALAYA

D’accord, mais c’est quoi, un fanzine ?

Quand les créas nous ont proposés l’idée il y a quelques mois, j’ai tout de suite pensé au fanzine de mon adolescence, ou l’amour de Buffy poussait des groupes de gens tout à fait raisonnables à faire avec leur sueur et leur sang des magasines faits mains. Mais si mes yeux ont brillé de nostalgie, on m’a informé que ma conception de la chose était un peu limitée.

En réalité, le monde merveilleux du fanzine est beaucoup plus large, et c’est, si je cite mon ami Wikipédia, « une publication imprimée périodique ou non, institutionnellement indépendante, créée et réalisée par des amateurs passionnés pour d’autres passionnés. ». Et finalement, nous, on est des passionnés et la création de notre agence, ça nous passionne (oui, on est un peu narcissiques).

Une plaquette commerciale issue des codes de la presse

La première étape pour nous, c’était d’identifier des normes utilisés dans le monde de la presse et de les appliquer de manière originale à notre plaquette commerciale. On a tous plus ou moins l’habitude de lire des magazines aujourd’hui (je sais très bien que toi aussi tu lisais Série Mag quand tu étais jeune, ne ment pas), donc ce sont des normes que l’on a intégrés de manière inconsciente.

D’abord, la structure de la plaquette commerciale : adieu la fiche recto-verso dans une pochette, et bonjour le magazine ! On voulait un support que l’on pourrait ouvrir et feuilleter comme un magazine, avec une couverture rigide et des pages (si si). Mais on voulait aussi que visuellement, ce soit véritablement comme dans un magazine. Et ça, ça passe par plusieurs codes visuels précis : le colonage des contenus, les visuels en double page, des titres forts, des paragraphes courts, etc.

Ensuite, reste la direction éditoriale. Et là, c’est pareil, on identifie des codes précis : un édito, une organisation du contenu sous forme de dossiers, de focus ou de rencontres, et une structure avec chapôs, titres et intertitres.

Plaquette commerciale faite mains

Une inscription dans une logique de « DIY »

Le DIY, ça me connaît. C’est pas pour me vanter, mais j’ai tricoté au moins trois bonnets, et une fois j’ai réparé une étagère moi-même. Du coup, l’approche nous à séduit assez rapidement : un support que l’on peut créer, imprimer et façonner nous-même, c’est l’assurance d’avoir une plaquette commerciale unique. Alors oui, d’accord, il peut des fois y avoir une page moins alignée que les autres (je ne dénoncerai personne), mais c’est ce qui fait le charme du support.

Surtout que ce travail « manuel » se perd énormément, et retourner à ce processus de faire avec ses mains, permet de sortir un peu des sentiers battus et du confort de création dont on a l’habitude (d’ailleurs je te conseille très fortement d’aller jeter un œil a cet article sur le design graphique avant Photoshop fort intéressant).

Plaquette commerciale originale

Stratégie de communication print